Diane Précourt

Diane Précourt2023-06-13T12:21:38+00:00

Diane Précourt a embrassé très jeune le métier de journaliste. Depuis les médias étudiants jusqu’au Devoir, en passant par Le Matin, des magazines et des hebdos, elle a été tour à tour éditrice, correctrice, reporter, pupitreure, chroniqueuse et cheffe de section. En parallèle de sa pratique au Devoir, soit de 1989 à 2023, elle a également agi pendant toutes ces années comme chargée de cours au Département de journalisme de l’Université de Montréal. Bachelière en ethnologie et journalisme de l’Université Laval, elle adopte dorénavant le statut de pigiste.

Articles de Diane Précourt

octobre 2024

Le QI de l’IA et l’intelligence naturelle

Par |octobre 2024|Tourisme|

Par son rayonnement multisectoriel, le monde du tourisme sollicite toutes les facettes de l’activité humaine. Hébergement, alimentation, transport, loisir, travail, et leurs corollaires qui répondent davantage aux sensibilités, tels la découverte, la connaissance, l’évasion, l’émotion ... Pas étonnant que les algorithmes s’excitent allègrement dans ce joyeux melting pot. Ainsi, quand l’intelligence artificielle (IA) se pointe au détour d’un autre aspect de l’innovation technologique, le domaine du tourisme répond présent, lui qui est toujours enclin à explorer et exploiter de nouveaux procédés permettant d’optimiser l’expérience voyage.

mai 2024

Le mot en P… pour tourisme

Par |mai 2024|Tourisme|

On évoque souvent la notion de « démocratisation » du tourisme par laquelle le voyage, non plus réservé à une élite richissime et privilégiée comme ce le fut longtemps, est maintenant enveloppé d’une aura d’accessibilité tous azimuts pour l’ensemble du peuple. À tel point que des humanistes comme le psychologue Maslow s’accordent pour le placer au rang de besoin dans la pyramide des satisfactions chez l’humain. L’offre s’étant ainsi multipliée devant la demande pressante des clientèles, une concurrence féroce s’est installée, avec comme résultats une poussée des tarifs vers le bas et, du même coup, une explosion des services proposés. Un passeport pour le plus grand nombre. Extrapolons vers une sorte de populisme dictant la crainte d’une invasion de son espace vital, voire la menace de « l’autre ».

mars 2024

Le syndrome de Stendhal, ou le mal des beaux-arts

Par |mars 2024|Tourisme, Santé|

Le jeune vingtenaire rêvait de mettre le cap sur le pays du Taj Mahal, affectueusement dépeint par des proches qui y avaient beaucoup frayé. Ainsi baigné dans l’ambiance depuis tout petit, il s’imaginait pouvoir se fondre aisément dans cet État mythique d’Asie du Sud cinq fois millénaire. C’était sans doute mal jauger la portée des sentiments que peuvent provoquer de visu les pics de l’Himalaya, le rivage de l’océan Indien et les eaux du Gange peuplées de pèlerins alanguis, pour dire le moins. Résultat : un voyage idyllique au cœur de la terre de Gandhi à troquer contre un autre vers l’hôpital, le syndrome de Stendhal ayant sévi, avec une psychose dans la valise pour le vol de retour.

février 2024

Il restera toujours le voyage

Par |février 2024|Tourisme|

De tout temps, épousant la nature même de ce segment de l’activité humaine qu’est le tourisme, les types de voyageurs se sont avérés multiples. Mais les modes de vie en perpétuel mouvement engendrent aussi leurs propres modèles qui collent aux changements de l’heure. Parmi les tendances qui se dessinent pour 2024, et assurément à plus long terme, se classe le « voyageur caméléon », selon les résultats d’un sondage effectué auprès de 1000 Québécois par la Chaire de tourisme Transat-UQAM, dévoilés il y a quelques jours. Dégageons quelques grandes orientations.

décembre 2023

Les ailes de la Gen Z

Par |décembre 2023|Tourisme|

La génération des jeunes nés grosso modo entre 1998 et 2007, qui englobe près du tiers de la population mondiale (autour de 18 % au Canada) selon les statistiques officielles, représente les voyageurs des prochaines décennies. La Gen Z, de son petit nom, celle qui a grandi dans le giron d’Internet et des connexions numériques 24/7, dicte déjà ses besoins et préférences dans la sélection et la nature de ses déplacements. L’industrie touristique et les merketeurs sont aux aguets pour cerner ce segment de la société et pouvoir s’adapter à ses comportements.

octobre 2023

L’ADN de l’IA, ou comment jongler avec l’intelligence artificielle

Par |octobre 2023|Tourisme|

À l’instar de l’entrée d’Internet dans nos vies, les chatbot de ce monde bouleversent déjà nos comportements sociétaux. Sur le plan personnel autant que professionnel. Et ce n’est qu’un début. Depuis toujours, le monde du voyage a recours aux technologies de pointe, et par sa nature, il figure parmi les domaines stratégiques pour tout développement au rayonnement planétaire.

août 2023

Halte là !

Par |août 2023|Tourisme|

Routiers au long cours, habitués des autoroutes, touristes ou visiteurs du dimanche, tous ont besoin à un moment ou un autre de prendre la pause dès lors que le voyage s’étire le moindrement. Les haltes routières du Québec sont ainsi faites que ces arrêts peuvent s’avérer un petit plaisir comme une plate nécessité de se soulager, ou quelque part entre les deux.

juillet 2023

Ça plane pour Charlevoix, au propre comme au figuré

Par |juillet 2023|Tourisme|

La scène, c’est la nature elle-même. Charlevoix cumule les nouveautés cet été, dont certaines ont pour décor la montagne, le fleuve, les rochers et les étoiles. Cette région chouchou des Québécois autant que des visiteurs étrangers se fait le théâtre de passages obligés. À commencer par Le vol de l’oiseau mécanique, en passant par Cité Mémoire Charlevoix, la production circassienne Éclats, le mini-musée L’île mystérieuse sur Jules Verne, l’expo Riopelle et l’art populaire et le circuit du train d’Alstom propulsé à l’hydrogène vert. Tour d’horizon.

juin 2023

À la recherche du temps perdu: la revanche des globe-trotters

Par |juin 2023|Tourisme|

À l’instar de bien des citoyens du monde, les Québécois lorgnent leurs valises un peu empoussiérées depuis 2020. En cette ère postpandémique, la soif du voyage fait saliver. Tout se passe comme si l’homo touristicus voulait envoyer au diable l’inflation menaçante, le prix galopant de l’essence, la flambée des coûts alimentaires, la hausse des taux hypothécaires ou des tarifs des billets d’avion. Et basta sur la crise sanitaire ! Le mot-clé ambiant semble plutôt être « revanche » sur cet intervalle de privations. Tout au plus pourra-t-on consentir à rogner sur quelques restos ou activités une fois sur place.

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