
Manon Cornellier a été correspondante parlementaire à Ottawa de 1985 à 2021. D’abord pigiste, elle a joint la Presse canadienne en 1990 puis le Devoir en 1996, où elle a été tour à tour correspondante parlementaire, chroniqueuse politique et éditorialiste. Elle collabore aussi avec quelques médias électroniques et le site de L’Actualité. Elle est récipiendaire du Prix Judith-Jasmin 2007, catégorie opinion, et auteure du livre The Bloc (1995, Éditions James Lorimer). Depuis février 2022, elle publie, aux quinze jours, une chronique dans Le Droit autour des thèmes de l’engagement citoyen, de la justice sociale et du développement durable.
Articles de Manon Cornellier
février 2023
Une marmotte en santé
Les premiers ministres provinciaux n’ont pas fait chou blanc à Ottawa le 7 février dernier, mais « le financement à long terme stable et prévisible » pour la santé qu’ils disaient espérer n’était pas au rendez-vous. L’offre présentée « ne résout par le problème fondamental du financement de la santé », a reconnu le premier ministre du Québec, François Legault, à sa sortie. Mais est-ce vraiment au fond du problème qu’on cherchait à s’attaquer ?
décembre 2022
Le casse-tête indo-pacifique
Le 11 octobre dernier, la ministre canadienne des Finances, Chrystia Freeland, est à Washington pour, entre autres, livrer un discours devant le Brookings Institute. Son allocution attire l'attention car on a l'impression que c'est l'ancienne ministre des Affaires étrangères qui est au podium.
novembre 2022
Urgence ou non ?
Le recours à la Loi sur les mesures d’urgence par le gouvernement Trudeau était-il nécessaire pour mettre fin aux blocages de postes frontaliers stratégiques et à l’occupation du centre-ville d’Ottawa par camions et manifestants ? Si vous posez la question aux résidents de ce secteur, ils répondront sans hésiter par l’affirmative.
octobre 2022
Ce que Québécois veut, Ottawa le veut… ou pas
« Si les Québécois veulent que le gouvernement du Québec ait plus de pouvoirs en immigration, il n’y a personne qui va pouvoir résister à ça», a affirmé le chef caquiste François Legault, gonflé à bloc au lendemain de sa victoire convaincante du 3 octobre. L’élection d’un plus fort contingent de députés caquistes peut-il changer le rapport de force à ce point pour donner l’avantage au Québec? On est en droit d’en douter.