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Valérian Mazataud
Septembre 2012, le camp de réfugiés syriens de Zaatari, dans le nord de la Jordanie.
Avec la Turquie et le Liban, le royaume hachémite héberge toujours près de 700 000 réfugiés syriens, dont la majeure partie (plus de 80 %) hors des camps. Si la Syrie, et Bachar el-Assad, sont peu à peu « normalisés » sur la scène mondiale, les réfugiés syriens se retrouvent dans l’angle mort de l’aide internationale sans pour autant souhaiter retourner dans leur pays ravagé par une guerre civile qui a fait au moins un demi-million de morts en une décennie. Un dilemme qui n’est pas sans rappeler le sort des réfugiés palestiniens de 1948, à la création d’Israël, dont plusieurs centaines de milliers ont trouvé refuge en Jordanie.