L’autobus du chaud climatique
Alors que des milliers d’Américains cherchent à fuir les monstres Helene et Milton qui dévastent le sud des États-Unis, le premier ministre du Québec François Legault songe à déporter les migrants étrangers vers d’autres provinces à bord d’autobus gratuits. Quel rapport direz-vous ? Nous n’avons encore rien vu en termes d’afflux migratoire. Dans un avenir pas si lointain, les changements climatiques vont radicalement changer notre tissu social, qu’on le veuille ou non.
Dubaï, la COP est pleine !
La récente conférence des Nations Unies sur le climat qui se déroulait à Dubai passera à l’histoire comme celle où l’industrie pétrolière a tout fait pour faire dérailler 30 ans de consensus scientifiques et d’avancées politiques pour sauver la planète bleue. En invitant le monde au pays de l’or noir, elle a pratiquement réussi son coup.
Le cauchemar des débris spatiaux
L’an dernier seulement, plus de 1400 objets, satellites, fusées d’appoint, étages et morceaux de lanceurs, ont été placés en orbite autour de la Terre. Ces utilités technologiques s’ajoutent aux centaines de milliers, voire millions de débris issus d’explosions, de collisions fortuites ou volontaires à des vitesses phénoménales, une pollution qui menace l’avenir de cet environnement essentiel à la qualité de vie.
Main basse sur le fond des océans
Après avoir écumé les stocks mondiaux de poissons, l’humanité se prépare à une nouvelle étape : ratisser les fonds océaniques pour y collecter des métaux précieux. Ce n’est qu’une question de mois, estiment les observateurs avant que l’agence de l’ONU responsable du dossier ne donne le feu vert à une première compagnie minière, The Metals Company (TMT, selon le sigle utilisé au Nasdaq), de
L’enfer canadien
Début mai, la campagne électorale albertaine s’amorce en enfer. La première ministre conservatrice sortante, Danielle Smith, décrète l’état d’urgence et des dizaines de milliers de citoyens sont évacués en raison des feux de forêt hors contrôle. Cette farouche opposante aux mesures fédérales de réduction des émissions de GES est élue majoritaire de justesse avec 52 % des voix.
La filière batterie: ça tombe pile!
Les ventes de véhicules électriques s’accélèrent, tout comme la prospection des minéraux stratégiques, les investissements pour construire des usines de composantes pour batteries et moteurs, pour déployer des parcs d’éoliennes et de panneaux solaires afin de les alimenter. Il faut aussi stimuler la recherche et le développement de technologies toujours plus performantes. Dans cette course mondiale, le Québec dispose d’une batterie d’atouts.
COP27: Le monde est-il sérieux?
La COP27 qui s’est déroulée à Charm-el-Cheikh en Égypte s’est close sur un bilan mitigé pour ne pas dire décevant. Deux éléments ont surtout retenu l’attention : d’une part l’absence de tout engagement à mettre fin à l’extraction et à l’utilisation du pétrole et du gaz, et d’autre part la promesse « historique » de créer un fonds alimenté par les pays riches et permettant d’atténuer les impacts subis et à subir par les pays pauvres en raison des changements climatiques.
De l’or noir à l’or bleu
Tandis que les pluies diluviennes de la mousson noient le tiers du Pakistan, les terres européennes crient: À boire! On perdra le gros de la récolte de riz Azzuro en Italie, on traverse à gué la Loire en France, comme plusieurs rivières anglaises, et le filet d’eau qu’est devenu le Rhin compromet sa navigation.
Sale temps pour le plastique ?
Du 28 février au 2 mars, quelque 200 pays se sont réunis au Kenya afin de lancer les pourparlers en vue d’un traité international pour lutter contre la pollution de millions de tonnes de déchets plastiques menaçant la biodiversité mondiale.
Covid, guerre et climat à deux dollars
La lutte aux changements climatiques a la vie dure. Après deux ans d’une pandémie accablante, voilà que la Russie de Poutine menace de faire exploser la planète, rien de moins. Comme qui dirait, le climat n’est pas très propice à parler de climat. Et pourtant. Le tout récent rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) est troublant, angoissant même.
L’Alberta et la route des dinosaures
L’Alberta est l’un des sites les plus riches au monde en fossiles de dinosaures. De Calgary jusqu’à Drumheller, ville située à 130 kilomètres plus à l’Est, la route qui longe la rivière Red Deer est décrite par les guides touristiques comme « la vallée des dinosaures », là où, il y a 70 millions d’années, régnait le plus redoutable d’entre eux, le Tyrannosaurus Rex, de même que son cousin, légèrement plus petit, l’Albertosaurus.
Mais où sont passées les glaces d’antan ?
Les glaciologues étudient le phénomène scientifiquement. Les populations directement affectées, les alpinistes et même les randonneurs du dimanche l’ont constaté eux aussi et ce, depuis un bon moment : les glaciers de montagnes, qui ont pris des dizaines, voire des centaines de milliers d’années à se constituer, fondent à vue d’œil et risquent presque tous de disparaître à plus ou moins brève échéance.