La guerre que mène Israël contre le Hamas continue à faire des centaines de victimes dans la Bande de Gaza, après un cessez-le-feu qui a duré deux mois. Les hostilités et les activités militaires israéliennes ont repris, la destruction d’infrastructures civiles aussi, et des otages israéliens sont encore détenus par le Hamas. Comme au début de cette guerre il y a 18 mois, les victimes du conflit se demandent où sont les leaders du monde et que font-ils pour tenter d’y mettre un terme.
L’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza ne passera peut-être pas le cap d’un mois. À l’approche de la date prévue pour la libération d’autres otages, le premier ministre israélien et le président américain fixent un ultimatum au Hamas. Donald Trump lance que l’enfer va éclater si le retour des captifs est retardé. Benjamin Nétanyahou emboîte le pas en promettant que les combats vont reprendre jusqu’à ce que le Hamas soit rayé de la carte.
L’image d’un assassinat sur un trottoir de Manhattan, vers 6h40 du matin, le 4 décembre dernier, a déclenché un intérêt rarement vu pour un fait divers plutôt commun aux États-Unis. L’an dernier, il y a eu 19 952 meurtres chez nos voisins du sud. Il est vrai que la vidéo du tireur pointant une arme à feu à deux ou trois mètres derrière sa victime fait de l’effet. Le nom de la personne tuée et son poste, Brian Thompson, 50 ans, p.d.-g de United Healthcare, une des plus importantes sociétés d’assurance santé aux États-Unis ont de quoi retenir l’attention. Et que dire des inscriptions sur chacune des douilles trouvées sur la scène du crime, selon la police de la ville de New York : deny, defend, depose. Nier, défendre, renverser.
Les électeurs du Michigan ont fait pivoter leur État, longtemps démocrate, dans le camp des républicains. Ils se sont comportés comme cinq autres États pivots. Kamala Harris a perdu le Michigan par plus de 80 000 votes. Beaucoup d’électeurs ont déserté les bureaux de scrutin et négligé le vote par la poste. Mais peut-être pas pour les mêmes raisons que celles qui ramènent le candidat républicain à la Maison Blanche, avec un peu plus de 50 % du vote.
La grève d’une quarantaine de professeurs à temps plein de l’Université McGill est terminée. La fin du conflit signifie surtout que pour la première fois depuis sa fondation en 1821, Mc Gill doit négocier avec un syndicat. Même si la syndicalisation survient en 2024, la démarche a été difficile et les relations tendues entre les professeurs de la Faculté de droit et l’administration de cette université, située au coeur de Montréal.
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump s’en prenait à l'OTAN, mais à l’approche des deux ans de guerre de la Russie contre l’Ukraine, il est carrément allé plus loin. Le fort probable candidat républicain à la présidence américaine a menacé les alliés de l’Alliance atlantique de leur donner toute une leçon, s’il est réélu en 2024. Les États-Unis pourraient bien ne pas se porter à l’aide d’un pays membre de l’OTAN en cas d’attaque, si ce pays ne contribue pas suffisamment à l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ou ne dépense pas assez en matière de défense. Et cela ne s’arrête pas là. Donald Trump encouragerait même la Russie à attaquer les alliés américains délinquants.