Partagez cet article
Valérian Mazataud
Tegucigalpa, Honduras, février 2015. Rose-Mary Omez, 25 ans vit dans le quartier Colonia Australia, à Comayagüela, une banlieue pauvre et dangereuse de Tegucigalpa. Elle habite avec sa soeur, ses tantes et ses deux enfants. Le père de ses enfants a quitté le domicile. Elle gagne 50 Lempiras (3$ca) par semaine en faisant la lessive. Grâce à l’aide de son père, elle a repris des études dans le domaine du commerce. En tout, la famille de sept personnes vit avec environ 1000 Lps par semaine, soit 60 $ca.
La Banque mondiale considère que 65 % de la population du Honduras vit sous le seuil de pauvreté. 30 % d’entre eux vivent avec moins de 2$/jour. Les 20 % les plus riches du pays détiennent 60 % de la richesse. Selon le coefficient de GINI, qui mesure l’inégalité de revenu dans un pays, le Honduras fait partie des cinquante pays les plus inégalitaires du monde.