Dorothée Giroux est une fille de radio. Elle a été journaliste à Radio-Canada pendant plus de 30 ans. Elle a travaillé comme correspondante nationale à Toronto, puis correspondante parlementaire à Ottawa. Elle s’intéresse toujours à la politique américaine et aux États-Unis, ayant occupé le poste de correspondante à Washington et d’envoyée spéciale lors de multiples événements dans ce pays. Dorothée a aussi une longue expérience de terrain au Québec. On l’a entendue aux radio-journaux, à Dimanche Magazine, à Desautels et à l’Heure du monde. Avant Radio-Canada, elle a fait partie de la petite équipe qui a créé CIBL-FM, à Montréal.
Articles de Dorothée Giroux
Gaza, Michigan
Les électeurs du Michigan ont fait pivoter leur État, longtemps démocrate, dans le camp des républicains. Ils se sont comportés comme cinq autres États pivots. Kamala Harris a perdu le Michigan par plus de 80 000 votes. Beaucoup d’électeurs ont déserté les bureaux de scrutin et négligé le vote par la poste. Mais peut-être pas pour les mêmes raisons que celles qui ramènent le candidat républicain à la Maison Blanche, avec un peu plus de 50 % du vote.
Coulisses d’un conflit
La grève d’une quarantaine de professeurs à temps plein de l’Université McGill est terminée. La fin du conflit signifie surtout que pour la première fois depuis sa fondation en 1821, Mc Gill doit négocier avec un syndicat. Même si la syndicalisation survient en 2024, la démarche a été difficile et les relations tendues entre les professeurs de la Faculté de droit et l’administration de cette université, située au coeur de Montréal.
Donald Trump et l’incertitude internationale
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump s’en prenait à l'OTAN, mais à l’approche des deux ans de guerre de la Russie contre l’Ukraine, il est carrément allé plus loin. Le fort probable candidat républicain à la présidence américaine a menacé les alliés de l’Alliance atlantique de leur donner toute une leçon, s’il est réélu en 2024. Les États-Unis pourraient bien ne pas se porter à l’aide d’un pays membre de l’OTAN en cas d’attaque, si ce pays ne contribue pas suffisamment à l'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ou ne dépense pas assez en matière de défense. Et cela ne s’arrête pas là. Donald Trump encouragerait même la Russie à attaquer les alliés américains délinquants.