• C'est un peu comme l’histoire du Génie sauf qu’il ne réintègre pas docilement la lampe d’Aladin. Bien au contraire, Donald Trump après avoir accompli toutes les volontés de la droite extrémiste du Parti républicain refuse de disparaître du paysage politique américain plus de deux ans après avoir quitté à marche forcée la Maison-Blanche.

  • Le rapporteur spécial du gouvernement fédéral David Johnston livrera bientôt son rapport sur l’ingérence chinoise dans le processus démocratique canadien. À quoi faut-il s’attendre de ces révélations ? La Chine a-t-elle une véritable stratégie de manipulation des opinions par l’entremise du Web ? En-Retrait a rencontré Frédérick Douzet, directrice du projet Géopolitique de la Datasphère à l’Institut français de Géopolitique. Elle était une des expertes de la commission « Les lumières à l’ère numérique » commandée par le président Macron en 2021.

  • L'année 2023 est en voie d’établir un triste record aux États-Unis : celui du nombre de tueries multiples. Avant même la fin d’avril, on en dénombrait une par semaine, pour un total de 17 évènements et un bilan de 88 morts, selon une compilation faite par l’Associated Press et le quotidien USA Today. Jusqu’ici, seule l’année 2009 avait commencé de façon aussi dramatique.

  • Il eut droit à une visite en règle de New York. Il vit les hauteurs faramineuses des gratte-ciel et l’élégance du pont de Brooklyn. À la fin on lui posa cette question : « Quelle est la chose la plus surprenante que vous ayez vue ? » Le vieux chef amérindien répondit lentement en trois mots : « Little children working » ( De petits enfants qui travaillent ). C’était en septembre 1906 dans l’édition du Cosmopilitan. Le magazine existe toujours. Le travail des mineurs aussi dans le pays le plus riche de la planète.

  • L'affaire est entendue. Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, un président fait l’objet d’inculpations. Dans le cas qui nous occupe, Donald Trump évidemment, celles-ci se sont avérées plus nombreuses qu’anticipées: 34. Cet inventaire annonce, voire confirme, que le processus juridique amorcé le 4 avril dernier va se poursuivre à l’aune du « compliqué-complexe ».

  • La neutralité suisse fait l’objet d’un vif débat, provoqué par le désir de certains pays de réexpédier vers l’Ukraine des armes ou des munitions achetées auprès de la Confédération helvétique.

    Les avis sont partagés sur la question de savoir si l’usage en Ukraine de matériel de guerre d’origine suisse compromettrait le principe sur lequel ladite Confédération fonde sa politique étrangère depuis au moins deux siècles ou si, au contraire, sa neutralité resterait sauve parce qu’elle a non seulement le droit de se défendre, mais aussi celui d’aider d’autres États à repousser un agresseur.

  • Le Proche-Orient vit une nouvelle crise. On a l’habitude d’assister à des explosions de violence entre les Israéliens et les Palestiniens. Cela est en train de se produire une fois de plus.

    Ce qui est un peu moins habituel, c’est la crise politique interne que le pays vit depuis la dernière élection.

  • Le mercredi 15 février, en fin de matinée, dans l’espace-café du grand hall du V&A museum de Dundee, les alertes se mirent à vibrer sur les téléphones portables des visiteurs. Ce fut la commotion de la journée: la première ministre d’Écosse venait d’annoncer sa démission. Comme une trainée de poudre, la nouvelle était en train de se répandre dans tout le pays.

  • 7, 8 de magnitude. 80 secondes. Cette première secousse du 6 février sera suivie d’une réplique presque aussi intense une douzaine d’heures plus tard. Un des plus violents séismes enregistrés dans la région depuis l’invention des séismographes. Bilan, selon les chiffres officiels (qui sont toujours objet de controverse), plus de 45 000 décès confirmés en Turquie et environ 7 000 en Syrie. Blessés ? Malheureusement trop peu nombreux pour les sauveteurs. Toutes des victimes d’une catastrophe qu’on qualifie, aveuglément, de naturelle.

  • Selon les services de renseignements occidentaux, ceux des États-Unis en tête, environ 200 000 soldats russes auraient été tués ou blessés sur les terres ukrainiennes depuis l’offensive ordonnée par Poutine le 24 février 2022.