Soixante ans après la création du ministère de l’Éducation du Québec et plus d’un demi-siècle après le déploiement du réseau de l’Université du Québec (UQ), où en sommes-nous au chapitre de l’accès à l’enseignement supérieur dans une province qui accuse un retard historique en cette matière ?
On fait peu de cas des Résidences pour personnes âgées (RPA) dans la crise du logement qui sévit d’un océan à l’autre et au Québec en particulier. Après tout, leur taux d’inoccupation est très élevé et suggère que l’offre serait surabondante, à tel point que certains logements pourraient être offerts à une autre clientèle que les ainés. C’est en fait un mirage qui masque une prochaine pénurie que les autorités préfèrent ignorer jusqu’ici.
Des milliards de dollars, des montagnes de barrages, des térawattheures.
Un horizon de trente ans. Des experts à hue et à dia. Et faudrait se faire une idée … L’audace et la témérité sont de proches voisines. D’ailleurs, elles se trouvent toutes deux dans le plan qu’Hydro-Québec a rendu public début novembre. Emballant ou inquiétant, ça dépend du point de vue.
La langue basque (euskara) montre des signes de renouveau, pourtant menacée de disparition après les ravages de plus de trois décennies de dictature franquiste (1939-1975) qui a écrasé d’une main de fer toute manifestation nationalitaire * autre que celle de la majorité espagnole. Et le Québec n’est pas étranger à ce regain de vitalité en raison d’une coopération fructueuse avec le Pays basque (Euskadi) dès le début des années 1980, des échanges économiques et culturels qui se poursuivent toujours, principalement autour de l’enjeu linguistique.
Québec veut amorcer «l’approche de sécurisation culturelle au sein du réseau de la santé et des services sociaux».
Le porte-parole autochtone entend une insulte. Le débat est mal barré.
Le premier ministre du Québec, François Legault, se plaît à rappeler aussi souvent que possible ses origines modestes et à dire haut et fort toute sa compassion envers les gens qui peinent à joindre les deux bouts. Mais cette empathie naturelle pour les plus démunis ne semble pas avoir pesé lourd dans la balance lorsque son gouvernement a décidé de contester le récent jugement du Tribunal administratif du Québec (TAQ) en faveur de milliers de personnes en situation de handicap grave.
Le Tribunal administratif du Québec (TAQ) a rendu le 28 juillet dernier une décision que l’on peut qualifier d’historique. Le TAQ a statué que deux articles de la Loi sur le régime de rentes du Québec sont discriminatoires parce qu’ils portent atteinte au droit à l’égalité garanti par la Charte canadienne des droits et libertés.
Le Canada serait-il sur le point de vivre son moment autochtone ? En tout cas, la conjoncture semble plus que jamais favorable au dialogue et au processus de réconciliation avec les Premières Nations, les Inuit et les Métis. On assisterait à un réveil si l’on en croit une récente enquête de l’Institut Environics réalisée dans le cadre du projet Confédération de demain créé en 2019 et qui regroupe cinq centres d’analyse sur la fédération canadienne.
Dès l’éclatement du conflit avec la Russie l’an dernier, avec la collaboration d’importants partenaires, et aussitôt que de nombreux migrants ont décidé de venir s’établir au Canada, la diaspora ukrainienne a déployé tous les efforts à Montréal. Si les besoins se sont maintenant stabilisés, la communauté continue d’être à l’écoute.
Juin 2022, il y a un an, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) remportait une éclatante victoire. Après des années de lutte acharnée et de pressions sur le gouvernement du Québec, la nouvelle Loi sur le statut professionnel des artistes venait d’être adoptée par l’Assemblée nationale, permettant à l’UNEQ de devenir un véritable syndicat ayant la capacité d’agir et de négocier une première entente collective avec les éditeurs pour le bénéfice de tous les auteurs.