Les visites à l’étranger de Benyamin Nétanyahou sont désormais fortement limitées depuis l’émission le 21 novembre d’un mandat d’arrêt contre le premier ministre israélien. Raisons évoquées par la Cour pénale internationale (CPI) créée en 2002 et dont le siège est à La Haye ? « Crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis depuis le 8 octobre 2023, et au moins jusqu’au 20 mai 2024 » à Gaza. Son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant est également visé. Le couperet est aussi tombé sur le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif dont l’armée israélienne avait cependant annoncé la mort en août. Nétanyahou a qualifié d’« antisémite » la décision de la CPI qui limite théoriquement ses déplacements puisque n'importe lequel des 124 États membres de la Cour (Israël n’en fait pas partie) serait obligé de l’arrêter sur son territoire. Un même mandat avait été délivré le 17 mars 2023, 13 mois après l’invasion de l’Ukraine, contre le président russe Vladimir Poutine.