Entendue d’en haut, la rumeur d’en bas dérange. Les pouvoirs n’aiment que la parole qui les louange. Pour faire taire leurs opposants, les dictateurs les tuent. Pour museler leurs critiques, les élites les huent. C’est pour ça que la parole est essentielle. Petite ou grande, chuchotée ou hurlée.
L’évolution, la mode ou la politique changent le langage. Même la langue. Par exemple, le terme « sexe » est maintenant, littéralement, ambivalent. Des mots jadis aussi simples que « genre » sont devenus moins nets. «Droite» et «gauche» ont aussi suivi, voire subi des cours de ré-orientation.
Paris est véritablement en mode proactif en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques, qui se tiendront respectivement du 26 juillet au 11 août prochain, et du 28 août au 8 septembre. Les autorités et même les entreprises françaises se préparent à les accueillir.
C’est écrit tel quel dans les documents de la FAE : « Nous incarnons un syndicalisme plus militant et plus combatif. » La Fédération autonome de l’enseignement s’est jointe en avril à la Commission scolaire English Montreal et au Conseil national des musulmans canadiens pour contester devant la Cour suprême du Canada la loi 21 sur (contre) des signes religieux dans des services publics. Soit.
Il y a trop de raisons de s’inquiéter de l’avenir des États-Unis d’Amérique ; il ne faut pas rajouter celle de la « division » décriée et condamnée de toutes parts. Y inclus, au premier chef, par ceux qui la fomentent. Il est étonnant d’avoir à rappeler aux tenants de cette thèse d’épouvante que le contraire de la division, c’est l’unanimité. Il faudrait donc que tout le monde vote du bon bord pour ne pas fragiliser l’âme nationale. Ou, ô combien plus efficace, truquer les élections comme tant et tant de dirigeants le font pour étaler l’harmonie populaire.
La pandémie de COVID-19 est enfin derrière nous. Sur les plans humain, sanitaire, social et économique, son impact fut considérable. Chacun invoque son propre rétroviseur afin de tirer les leçons pertinentes de cette expérience sans précédent pour notre civilisation moderne. Avons-nous fait ce qu’il fallait ? En avons-nous trop fait ? Pas suffisamment ? Qui a le mieux réagi ? Qui a échoué ? L’enjeu des interventions non pharmaceutiques parait aujourd’hui déterminant.
La radio de Radio-Canada fait trop souvent mal aux oreilles. Ça la fout mal puisque c’est par là qu’on l’écoute. Un des plus sanglants massacre de la langue française à la radio publique a déjà été rapporté par l’auteur de ces lignes : une chroniqueure/chroniqueuse culturelle avait relaté le congédiement du bassiste d’un groupe populaire. Le pauvre type avait été « kické out de son band ».
Activité intense ces temps-ci entre la Terre et l’espace ! Après une mission avortée en janvier, la NASA se pose finalement sur la Lune après 50 ans d’absence. Le Japon vient de faire de même pour la première fois. Plus près d’ici, des astronautes assurent la relève vers la Station spatiale internationale alors que le Starliner de Boeing et la géante Starship de Musk sont à la veille du compte à rebours. Tout ça alors que des enfants meurent de faim à Gaza, que Poutine menace de faire exploser sa guerre et que la planète vient d’enregistrer l’hiver le plus doux de son histoire connue. Sommes-nous perdus dans l’espace ?
De 1994 à 2000, durant sept ans d'affilée, le Canada a occupé le premier rang au classement de l'Indice de développement humain (IDH) des Nations unies. De là est née la formule selon laquelle «le Canada est le plus meilleur pays au monde», faussement attribuée à Jean Chrétien, premier ministre pendant toutes ces années. Désormais, le Canada occupe le 15e rang sur 195 pays. Mince consolation, les États-Unis sont au 21e, la France au 28e.
En Russie, les tribunaux sont inféodés au pouvoir. Idem en Chine. Plus flagrant si possible. Dans tant et tant de pays, dans trop et trop de pays, c’est le même constat généralisé : le pouvoir suprême porte son nom. Plus crûment exposé, une clique impose sa loi.