• En octobre dernier, le chroniqueur Jeremy Filosa a été retiré des ondes par son employeur, la station de radio 98,5 FM, après avoir déclaré en ondes qu’il était maintenant persuadé que l’humain n’avait jamais marché sur la Lune. Un cas médiatisé qu’on penserait anecdotique, mais qui n’est malheureusement pas isolé. Il est davantage le symptôme d’une calamité qui a contribué à ramener le candidat Trump à la Maison-Blanche, le complotisme.

  • Grand état a été fait le mois dernier d’un « camp dominant »  d’enseignants déviants à l’école Bedford à Montréal. Leur origine maghrébine et leur foi musulmane ont été soulignées à grands et gros traits noirs. Or ce n’est ni leur pays d’origine ni leurs croyances qui en font des enseignants incompétents. L’inaptitude de la bande des onze à enseigner provient de leur militantisme, de leur prosélytisme, de leur sermon et attitude intégristes. Un comportement analogue au leur en provenance d’enseignants catholiques nés à Chicoutimi serait tout aussi inadmissible.

  • Entendue d’en haut, la rumeur d’en bas dérange. Les pouvoirs n’aiment que la parole qui les louange. Pour faire taire leurs opposants, les dictateurs les tuent. Pour museler leurs critiques, les élites les huent. C’est pour ça que la parole est essentielle. Petite ou grande, chuchotée ou hurlée.

  • L’évolution, la mode ou la politique changent le langage. Même la langue. Par exemple, le terme « sexe » est maintenant, littéralement, ambivalent. Des mots jadis aussi simples que « genre » sont devenus moins nets. «Droite» et «gauche» ont aussi suivi, voire subi des cours de ré-orientation.

  • Paris est véritablement en mode proactif en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques, qui se tiendront respectivement du 26 juillet au 11 août prochain, et du 28 août au 8 septembre. Les autorités et même les entreprises françaises se préparent à les accueillir.

  • C’est écrit tel quel dans les documents de la FAE : « Nous incarnons un syndicalisme plus militant et plus combatif. » La Fédération autonome de l’enseignement s’est jointe en avril à la Commission scolaire English Montreal et au Conseil national des musulmans canadiens pour contester devant la Cour suprême du Canada la loi 21 sur (contre) des signes religieux dans des services publics. Soit.

  • Il y a trop  de raisons de s’inquiéter de l’avenir des États-Unis d’Amérique ; il ne faut pas rajouter celle de la « division » décriée et condamnée de toutes parts. Y inclus, au premier chef, par ceux qui la fomentent. Il est étonnant d’avoir à rappeler aux tenants de cette thèse d’épouvante que le contraire de la division, c’est l’unanimité. Il faudrait donc que tout le monde vote du bon bord pour ne pas fragiliser l’âme nationale. Ou, ô combien plus efficace, truquer les élections comme tant et tant de dirigeants le font pour étaler l’harmonie populaire.

  • La pandémie de COVID-19 est enfin derrière nous. Sur les plans humain, sanitaire, social et économique, son impact fut considérable. Chacun invoque son propre rétroviseur afin de tirer les leçons pertinentes de cette expérience sans précédent pour notre civilisation moderne. Avons-nous fait ce qu’il fallait ? En avons-nous trop fait ? Pas suffisamment ? Qui a le mieux réagi ? Qui a échoué ? L’enjeu des interventions non pharmaceutiques parait aujourd’hui déterminant.

  • La radio de Radio-Canada fait trop souvent mal aux oreilles. Ça la fout mal puisque c’est par là qu’on l’écoute. Un des plus sanglants massacre de la langue française à la radio publique a déjà été rapporté par l’auteur de ces lignes  : une chroniqueure/chroniqueuse culturelle avait relaté le congédiement du bassiste d’un groupe populaire. Le pauvre type avait été « kické out de son band ».

  • Activité intense ces temps-ci entre la Terre et l’espace ! Après une mission avortée en janvier, la NASA se pose finalement sur la Lune après 50 ans d’absence. Le Japon vient de faire de même pour la première fois. Plus près d’ici, des astronautes assurent la relève vers la Station spatiale internationale alors que le Starliner de Boeing et la géante Starship de Musk sont à la veille du compte à rebours. Tout ça alors que des enfants meurent de faim à Gaza, que Poutine menace de faire exploser sa guerre et que la planète vient d’enregistrer l’hiver le plus doux de son histoire connue. Sommes-nous perdus dans l’espace ?