• Grâce avant tout aux véhicules électriques, Québec compte diminuer ses gaz à effets de serre de 20% d’ici 2030 et atteindre la carbon-neutralité d’ici 2050. Objectif fort louable et ambitieux qui permettrait aussi un retour vers l’équilibre de ses échanges commerciaux avec ses partenaires internationaux et canadiens. Du jamais vu au cours du présent millénaire où s’accumulent déficit sur déficit.

  • Une correction des prix sur le marché immobilier canadien (et québécois) bat son plein. Le plafonnement probable des taux d’intérêt hypothécaire mettra bientôt fin à l’incertitude sur les marchés de la maison neuve et de la revente. Le recul des prix observé ne suffira pas à ranimer l’espoir d’acheter son toit pour celles et ceux qui ne le possèdent pas encore, voire d’en louer un sans se ruiner puisqu’on n’en bâtit pas assez.

  • Quand Paul McCartney a esquissé une première fois sa chanson When I’m sixty-four, à la fin des années cinquante, il ne se doutait pas que ce jeune âge créerait pareil tollé en France, quelque soixante-quatre ans plus tard.

  • Sans poncho ni sombrero, le premier ministre Justin Trudeau s’est rendu à Mexico les 9, 10 et 11 janvier où il été accueilli par le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO). Le 10e Sommet des leaders nord-américains s’est conclu sans rapprochement particulier entre le Canada et le Mexique, hormis la signature d’un protocole d’entente portant sur les droits des peuples autochtones. Après un tête-à-tête d’un quart d’heure, suivi d’une réunion entre des équipes ministérielles des pays co-présidée par les deux chefs de gouvernements, M. Trudeau est reparti pour le Canada quasi incognito.

  • La plupart des ménages canadiens refont leurs calculs pour joindre les deux bouts à cause de l’augmentation du coût de la vie.

    Pendant ce temps, à Ottawa, Québec ou Queen’s Park, les gouvernements apprécient le baume de l’inflation sur les plaies budgétaires annoncées.

    Plus grimpe l’indice des prix à la consommation et plus se remplissent les coffres de l’État, en somme.

  • Qu’il soit de gauche ou droite, le populisme économique se permet de manger à tous les râteliers. Il sera tantôt libre-échangiste ou protectionniste, optera pour une privatisation ou une nationalisation, pour une hausse ou une baisse des impôts ou des taxes.

  • Vingt-sept septembre 2019, des centaines de milliers de personnes pleines d’espoir manifestent à Montréal contre le réchauffement climatique avec la jeune militante Greta Thunberg. Depuis, la pandémie et la quête de vaccins sont passées au-devant des préoccupations environnementales. Après le Grand Confinement, il a fallu relancer la production. C’est maintenant au tour de l’inflation de prendre le relais: de toute urgence et à tout prix, il faut l’endiguer, comme si l’érosion du capital reste plus importante à freiner que celle des berges.

  • Pénurie de logements et de main-d’oeuvre, abordabilité déficiente, hausse des taux d’intérêt qui mine l’accès à la propriété et plombe l’endettement des ménages, voilà un cocktail toxique pour attiser une crise qui exigera efforts, coopération entre les secteurs public et privé et surtout du temps, beaucoup de temps.

  • Les banquiers centraux parviendront-ils à maîtriser l’inflation galopante, désormais partout présente dans les sociétés occidentales ? Que ce soit à l’épicerie, à la quincaillerie dans les grands magasins ou à la pompe, la hausse des prix est désormais généralisée.

  • Depuis le Grand Confinement du printemps 2020, le rebond de l’économie canadienne étonne même les plus optimistes. Les premiers à en profiter sont les gouvernements fédéral et provinciaux qui surfent en plus sur l’inflation galopante. Pour encore quelque temps, du moins.